Cet article de Victor Davis Hanson : "ce n'est pas la révolution de gauche de votre père" se trompe à mon avis, lorsqu'il met en lumière et s'étonne que les idéaux de la révolution de 68 aux USA ont fini par submerger tout le système oligarchique actuel sous forme de la pensée "woke" (éveillée). Cette pensée s'est effectivement installée au cœur des institutions, elle est soutenue par une grande partie de la classe politique, même parmi les républicains, l'université ainsi que la classe hyper-riche auxquels les 'révolutionnaires' de 68 s'opposaient.
Ce que Hanson n'a pas vu, c'est que le projet gauchiste était déjà au cœur des intérêts oligarchiques. Ce jeu d'ombres existait également en France, mais il était affaibli par le courant communiste qui revendiquait encore un partage équitable des richesses au profit des travailleurs. L'hypothèque communiste ayant été levée depuis, la convergence des intérêts de la gauche avec ceux de l'oligarchie est devenue apparente ici comme outre atlantique.
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Rédigé par Victor Davis Hanson, via ZeroHedge.
Les radicaux aux yeux étoilés des années 1960 et 1970 rêvaient qu'ils allaient , soit s'emparer de l'Amérique, soit la détruire.
L'une de leurs devises préférées était "changez la ou quittez la", alors même que les manifestations se concentraient sur la drogue, la musique, la race, la classe, le sexe, la mode - presque tout et n'importe quoi.
Les radicaux des années 60 ont enseigné l'Amérique sur les cheveux longs ; lunettes à monture métallique ; qui était une traînée, un carré, une déception ; et qui était branché, cool, groovy, moelleux et lointain. La plupart de ces révolutionnaires idiots n'étaient pas des tueurs de Weathermen ou des communistes potentiels du SDS, mais juste des adolescents pour le fun.
Avec la fin de la conscription en 1972, la fin de la guerre du Vietnam, les embargos pétroliers et la détérioration de l'économie, la révolution des années 60 s'est évanouie. Les cyniques ont affirmé que la révolution concernait principalement les étudiants de la classe moyenne aux cheveux longs qui se détachaient pendant le pic du boom d'après-guerre, se livrant à leur appétit et s'assurant qu'ils ne finiraient pas au Vietnam.
Il n'est même pas vrai que les années 60 ont au moins assuré la réforme nécessaire. Le mouvement des droits civiques et l'égalité des droits pour les femmes et les homosexuels étaient déjà nés avant les hippies, tout comme les chansons folkloriques et la musique rock ancienne.
Au lieu de cela, la révolution des années 60 a accéléré ces tendances, mais les a aussi radicalisés, manipulés et amplifiés.
(suite)
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Le deuxième article qui semble ne rien avoir à faire avec le précédent est celui de Brandon Smith sur la menace d'interdiction de l'AR-15, fusil semi-automatique léger. "les vraies raisons pour lesquels les gauchistes californiens sont terrifiés par l'AR-15". ZeroHedge.
Il est difficilement contestable que l'existence du peuple armé est un obstacle aux projets de l’État totalitaire. Dans un monde de bisounours où l’État qui se déclare démocratique est bon par définition, le monopole étatique de la violence d’État ne peut jamais être remis en question.
Le problème de la violence liée aux armes à feu doit être examiné avec beaucoup de soin. La violence des armes à feu met en jeu les groupes qui n'ont cure d'une possession légale, ainsi que le rôle massif de drogues inhibant les comportements. Dans ce jeu, les citoyens honnêtes sont perdants : le nombre de cas où la justice a privilégié les intérêts des auteurs d'agression violentes face aux victimes est inquiétant. Aux USA, le nombre de morts causés par les AR-15 est sans doute négligeable face aux armes de poing et aux armes blanches. Ces armes sont sans effet contre un hélicoptère, mais l'action des groupes importants de citoyens ainsi armés contre un État qui vire au totalitarisme ne l'est pas. Il est clair qu'une pensée gauchiste qui porte les intérêts d'un État à la fois collectiviste et oligarchique condamnera toujours l'accès des citoyens à un armement notable, ... mais ça n'est sans doute pas pour défendre la sécurité de ces citoyens. Je n'ai pas d'opinion définitive sur la question.
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