mercredi 30 juin 2021

Covid : La science a bon dos

Pour ceux qui ne savent pas comment "la science" fonctionne pour nous asséner des gros coups de bâton et nous tenir confinés chez nous comme des malfaiteurs potentiels ...

Géopolintel présente l’Unité de Modélisation Mathématique des Maladies Infectieuses de l’Institut Pasteur [ref] dont les travaux servent de référence au gouvernement et son "Conseil scientifique" pour définir sa politique chaotique, celle qui explique qu'il faut mettre le masque sur la plage ou passer l'heure du 'couvre-feu' de 19 à 21 heures.

Le responsable de cette unité, Simon Cauchemez est un chercheur  en épidémiologie, spécialisé dans la modélisation mathématique et l'analyse de données épidémiques complexes, au sein de l'Institut Pasteur. Il fait partie du conseil scientifique COVID-19 mis en place par le ministre de la Santé afin d'informer le gouvernement au cours de l'épidémie de SARS-Cov-21, pour la modélisation mathématique de l'épidémie.... Il a travaillé à partir de 2005 à l'université Imperial College London en tant que post-doctorant au sein de l'équipe du professeur Neil Ferguson.

Impérial College est cofinancé par Bill Gates. Neil Ferguson, c'est le rigolo qui avait prévu des millions de morts rien que pour l'Angleterre. Ceci en dit long sur le sérieux de la discipline. Voilà en tout cas ce que nous dit Wikipedia sur le "responsable de structure", c'est à dire, le directeur fondateur de l'unité.

L'unité de recherche en question comporte huit personnes, le directeur, un IR, quatre post-doc et deux thésards. Il travaille en collaboration avec plusieurs organismes officiels : Santé publique France, Institut Pasteur, EHESP, Inserm, DREES, APHP, INRIA, PREDICT et CNRS.

Les publications sont toutes à huit ou dix coauteurs. Tout ce petit monde mouline intensivement de la statistique de qualité incertaine et produit des milliers de pages de laïus dont on peut se demander qui les lira toutes pour en tirer quelque chose de concret. Peut-être que l'IA pourra s'y reconnaître un jour, mais si cette improbable synthèse ne s'appuie que sur des travaux médiocres - même s'ils sont produits au départ par des jeunes gens brillants -, tout ceci est vain. Le fait de s'appuyer sur la production massive de jeunes gens brillants (du genre titulaires de thèse très honorables avec félicitations du jury) n'implique rien de bon lorsque des Bill Gates ou des Neil Ferguson figurent dans la haute hiérarchie des donneurs d'ordre. Cette science là ne vaut rien ou plutôt, elle ne vaut que pour l'ego de ces petits jeunes gens brillants à qui le système a fait croire qu'ils travaillaient pour une grande cause.

Mais, est-ce encore de la science ?


...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.