La Chine devenue l'atelier du monde a amélioré la condition matérielle de ses citoyens dans des proportions inimaginables, mais ceci a eu un coût : les travailleurs ont perdu des libertés intimes dans des proportions non moins inimaginables. La surveillance utilise les derniers outils technologiques développés : l'ordinateur pour ceux qui travaillent quotidiennement avec, le téléphone mobile pour tous, le tout ficelé par internet avec des centaines de millions de caméras vidéo observant les moindres gestes de chacun et une couche d'IA interprétant le tout avec plus ou moins de finesse.
Article : les techniciens chinois poussés à bout par un logiciel de surveillance. Un cercle vicieux de surveillance et de surmenage alimente la productivité - et le contre coup. Nikki Sun.
HONG KONG – Andy Wang, ingénieur informaticien dans une société de jeux basée à Shanghai, se sentait parfois coupable à propos de son travail.
La plupart de ses heures étaient consacrées à un logiciel de surveillance appelé DiSanZhiYan, ou "Troisième œil". Le système a été installé sur l'ordinateur portable de chaque collègue de son entreprise pour suivre leurs écrans en temps réel, enregistrer leurs conversations, leur activité de navigation et chaque modification de document qu'ils ont effectuée.
Travaillant depuis leur étage dans un gratte-ciel du centre-ville, les centaines d'employés de la startup étaient constamment, inconfortablement conscients d'être sous le regard attentif de Third Eye.
Le logiciel signalerait également automatiquement les "comportements suspects" tels que la visite de sites de recherche d'emploi ou de plateformes de streaming vidéo. Des rapports « d'efficacité » seraient générés chaque semaine, résumant leur temps passé par site Web et application.
"Les patrons vérifieraient les rapports régulièrement", a déclaré Wang. À plus long terme, cela pourrait fausser les perspectives de promotions et d'augmentations de salaire des travailleurs. Ils pourraient également être utilisés comme preuves lorsque l'entreprise cherchait à licencier certaines personnes, a-t-il ajouté.
Même Wang lui-même n'en était pas exempté. Des caméras de surveillance haute définition ont été installées autour du sol, y compris dans son bureau, et une réceptionniste vérifiait les images tous les jours pour surveiller combien de temps chaque employé avait passé sur sa pause déjeuner, a-t-il déclaré.
Après deux ans, Wang accablé a fini par démissionner.
"Cela n'a pas de sens", a-t-il déclaré à Nikkei Asia. "Nous ne pouvons pas travailler sans arrêt au bureau. Nous devons faire des pauses."
Suite ... (l'article en anglais est très long)
- L'affaire des soi-disant pirates qui se sont attaqués au fonctionnement d'un oléoduc contre rançon apparaît de plus en plus comme une manipulation grossière impliquant le FBI, le but étant une fois de plus de mettre en cause la Russie (hackers russes, en fait, des pieds nickelés) et de l'autre le BitCoin. (Ref.)
- Fauci : "m'attaquer, c'est attaquer la science". (Ref.). Laisser le système de santé américain sous la coupe d'un tel menteur arrogant et compulsif est vraiment une preuve de la dégénérescence du pays.
- Zelensky dit à Biden que l'Ukraine a vraiment besoin d'un plan clair pour intégrer l'OTAN (Ref.). La Russie n'acceptera jamais, et à juste titre, que l'Ukraine rejoigne l'OTAN. Tout le monde le sait. Zelensky est un clown pris en otage par le néonazis ukrainiens.
L'actualité fournit une masse de sujets dont nos médias ne parlent jamais. Ainsi, les américains quittent officiellement l'Afghanistan mais cherchent un moyen pour garder un pied à l'intérieur. Israël continue de bombarder la Syrie pendant que turcs et kurdes s'affrontent à la frontière pour garder la main sur le pétrole syrien. Avec Biden, nous sommes revenus à la politique de la canonnière. La Russie continue à se débarrasser de ses dollars ; elle a mis en place un substitut au système SWIFT pour contourner les sanctions américaines. L'impression générale est que l'occident pourrit depuis l'intérieur. Ses élites ont perdu la tête. Elles travaillent à délégitimer les valeurs morales qui ont fondé notre civilisation. Cette trahison des élites a été étudiée depuis longtemps par Christopher Lasch.
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