jeudi 22 juillet 2021

Pass sanitaire : le cas australien

Le législateur australien Frank Pangolla exige des passeports vaccinaux afin que les non vaccinés soient «contrôlés et restreints». Un autre législateur attaque les libertés civiles.

    Par Cindy Harper
    Publié à 8h20

Un législateur australien a proposé des passeports vaccinaux pour toute personne de plus de 18 ans afin de fournir une restriction à ceux qui refusent le vaccin.

La proposition stricte intervient alors que le pays gère de nouvelles vagues d'infections beaucoup plus faibles que dans d'autres pays.

"Bien que les gens puissent toujours avoir le choix de se faire vacciner ou non, ce qu'ils peuvent faire dans la communauté devra être contrôlé et limité", a déclaré Frank Pangallo, membre du Parlement à la Chambre haute, s'adressant à Adelaide Now.

Le législateur du SA-Best Party a déclaré que la certification de la vaccination devrait être obligatoire dans les lieux d'accueil, les lieux publics, les lieux de travail et pour les voyages. Il a proposé l'introduction du « vaxport », un document de certification de vaccination (passeport vaccinal) afin d'éviter ce qui, selon lui, serait une « catastrophe sanitaire et économique » en Australie.

Jusqu'à présent, le gouvernement australien, dirigé par le Premier ministre Scott Morrison, n'a pas laissé entendre qu'il imposerait des passeports vaccinaux. S'adressant à Adelaide Now, le directeur de la santé publique, le professeur Nicola Spurrier, a déclaré que le gouvernement envisageait la vaccination obligatoire pour les professions à haut risque, et non pour l'ensemble de la population. Le ministre de la Santé Stephen Wade a déclaré que le gouvernement s'était engagé à ce que les vaccins restent "gratuits et volontaires".

"Je comprends que les gens penseront qu'il s'agit d'une étape plutôt drastique et draconienne, mais cette pandémie continue d'évoluer selon des manières et des vagues que personne ne peut prédire", a ajouté Pangallo. Il a continué à affirmer que, quels que soient les vaccins, "nous ne semblons pas contrôler sa propagation et le variants qui émergent - pas seulement (la) souche Delta mais la variante mortelle Lambda du Pérou".
Pangallo a appelé le gouvernement à mettre à jour le programme de vaccination afin que les personnes qui ne sont pas encore éligibles pour contracter le virus puissent l'obtenir si elles le souhaitent.

Actuellement, en Australie, les personnes de moins de 40 ans ne sont pas éligibles pour recevoir le vaccin Pfizer, mais il a été récemment annoncé qu'elles pouvaient se faire vacciner AstraZeneca avec le feu vert de leur médecin. Un avis de l'Australian Technical Advisory Group on Immunization (ATAGI) recommande le vaccin AstraZeneca uniquement pour les personnes de plus de 60 ans, et Pfizer pour les moins de 60 ans.

"L'Australie est à l'aube d'une catastrophe sanitaire et économique qui nécessite un leadership fort et décisif pour empêcher l'ensemble du pays de se verrouiller", a déclaré Pangallo. « Les moments difficiles créent un leadership fort et un leadership fort crée de bons moments. C'est ce qu'il faut maintenant. La galère de Scott Morrison doit cesser. »

À ce jour, seule 13 % de la population australienne a été complètement vaccinée.

Source.

Les mesure sanitaires ont toujours été strictes en Australie ... (le législateur pressait les gens de ne pas parler en public, même avec un masque !), mais la France demeure encore franchement devant en matière de contrainte et d'imbécilité sanitaire. Ceci-dit là bas comme ici, les procédures, les discours et les protagonistes sont partout les mêmes. C'est le même cinéma. Étonnant, non ? Qui sont les puppet-meister ? Est-ce dû à un simple mouvement de mimétisme des dirigeants ?


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