dimanche 4 juillet 2021

Minority Report

Le Canada prévoit de punir les discours haineux avant le crime

S'il est adopté, un projet de loi de la législature canadienne punira le « discours de haine » en ligne ou en personne d'une amende pouvant aller jusqu'à 20 000 $ CA (environ 13700€) s'il cible une personne en particulier.

La loi stipule que "le discours de haine désigne le contenu d'une communication qui exprime la haine ou la diffamation d'un individu ou d'un groupe d'individus sur la base d'un motif de discrimination interdit".

Gentil et vague, juste comme ils l'aiment.

La loi permet également aux tribunaux d'intervenir si une personne craint d'être la cible d'une infraction motivée par la haine.

Donc, en gros, c'est comme avant le crime. Si une victime potentielle pense que vous pourriez la détester, elle peut demander ce qui est essentiellement une ordonnance restrictive. De plus, le juge peut exiger que vous restituiez les armes, que vous portiez un moniteur GPS, que vous restiez assigné à résidence, que vous vous absteniez de consommer de l'alcool et que vous vous soumettiez à des tests de dépistage de drogue.

Tout cela sans être inculpé, et encore moins condamné, d'aucun crime.

Et quiconque ne respecte pas les ordres risque un an de prison.

Le projet de loi est ici, mais il n'est pas encore passé. On n'est pas très loin de ça en France. C'est curieux tout ce mouvement de lois liberticides sur le "discours de haine" en occident.  C'est trop cohérent d'un pays sur l'autre pour ne pas penser qu'on trouve les mêmes sources ou causes, les mêmes lobbys oligarchiques transnationaux derrière ça. La démocratie occidentale n'est plus qu'une coquille vide.


  • 16.500 décès susceptibles d’être causés par les « vaccins » anti-covid dans l’UE (au 26 juin 2021). Ref.
  • La "loi sur la sécurité nationale" proposée par l'Espagne permettrait la saisie des biens des citoyens pendant la "crise" de la santé

L'éminent quotidien espagnol El País rapporte un scénario extrêmement alarmant dans lequel le gouvernement central espagnol réfléchit à une mobilisation nationale et à une « loi sur la sécurité » qui obligerait les citoyens à renoncer « temporairement » à leurs droits en cas de futures crises de santé publique ou d'urgences telles que arrivé avec la pandémie de coronavirus.

La loi est actuellement au niveau d'une simple proposition, mais il est inquiétant de constater qu'elle élèverait les questions de santé publique au niveau de «sécurité nationale » - comme l'explique El País sur la base d'une traduction de son rapport : « Toute personne majeure doit être obligée de remplir les «obligations personnelles » requises par les autorités compétentes, conformément aux directives du Conseil national de sécurité, lorsqu'un état de crise est déclaré en Espagne. Dans ce cas, tous les citoyens sans exception doivent se conformer aux ordres et instructions émis par les autorités."

(Source et suite).


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