samedi 27 février 2021

Les bons et les méchants

La politique est devenue une chose compliquée et dangereuse, aussi, est-on souvent amené à la simplifier à outrance jusqu'à la dichotomie 'camp des bons' (le nôtre) et 'camp des méchants' (les autres). Mais cette simplicité n'est qu'apparente. Le partage gauche/droite a longtemps paru pertinent d'autant plus, qu'on nous racontait à l'époque que si nous y voyions une équivalence, c'est qu'on était forcément de droite.

Au départ, la gauche paraissait minoritaire. Elle était divisée sur des sujets importants : lorsque la SFIO fut au pouvoir après la guerre, elle mena une politique colonialiste et guerrière et ce fut la droite (de Gaulle) qui décolonisa avec la complicité du PCF. On oublia. Passons 68. Fin des années soixante dix, ce même PCF dirigé par Georges Marchais était populiste. Le discours anti-immigration du leader communiste fait hurler les gauchistes d'aujourd'hui. A la même époque, les socialistes se donnèrent une nouvelle virginité avec le programme "d'union de la gauche" ; une fois au pouvoir, ils suivirent une politique sociale de gauche pendant trois ans puis mirent définitivement en œuvre l'opposé. Après avoir abandonné les ouvriers, cette gauche glissa sur le narratif délirant le la défense des minorités puis fusionna avec une droite qui lui emprunta pas mal d'éléments "sociétaux" et cela donna le macronisme. Si cette nouvelle gauche donne maintenant une impression de pluralisme (de LFI à LREM), c'est une apparence, dessous, sur le fond, c'est la même chose. Le PARDEM, petit parti issu de la gauche révolutionnaire, est à peu près le seul à s'être réveillé sur la question (Ref).

En fait, on retrouve ce mécanisme dans tout le monde occidental, Amérique en tête. Ce qui se passe aux USA est emblématique et sans doute précurseur de ce qu'on pourrait bientôt connaître en France. La gauche agissant désormais plus ou moins consciemment au service de l’État profond, de la haute finance et des Big Tech., elle a repris la main par une fraude massive, elle se dit "woke" (éveillée) et s’apprête à lancer une chasse au sorcières de grande ampleur contre le camp d'en face (les "conservateurs"), et plus largement tout ceux qui ne soutiennent pas ses idées (ref, "le procès en wokerie" de J.H. Kunster sur le site du Saker). Cette intolérance parfaitement fanatique est dénoncée avec humour à partir d'un petit exemple par P. J. Watson (vidéo "Gina Carano Did Nothing Wrong" ) sur son site Summit News (sous-titrée par E&R ici, si on comprend mal l'angalis). Bel exemple de méthodes nazies employées par des gens qui hurlent au nazisme par réflexe. L'inversion accusatoire est leur seconde nature et la personnalité autoritaire a manifestement changé de camp.

On ne s'étonnera pas que cette gauche se retrouve dans la défense des politiques officielles anti-covid dans la mesure où celles-ci ont notamment pour but de détruire toutes nos libertés. On ne s'étonnera pas non plus de devoir comparer ce mouvement au bolchevisme de 1917, mouvement qui prétendait agir au nom du bien, au nom du peuple, mais qui a fini par exterminer des dizaines de millions de gens pour appliquer ses idées. Nous sommes bien face à un bolchevisme 2.0. Si le premier n'a pas marché, on doit combattre le second avec détermination. Si l'ancienne gauche promouvait l'internationalisme (prolétaires de tous les pays, unissez-vous), ce qui pouvait se comprendre, la nouvelle est mondialiste jusqu'à son aboutissement : le gouvernement mondial. Elle n'a pas compris qu'elle nourrissait un monstre.

A ce sujet, relisez cet article de Brandon Smith si vous ne l'avez pas lu.


Le progressisme, pourquoi ça craint ? vidéo https://youtu.be/2jTBkLLtYM8 (16m43s). Il est déjà trop tard, cette société est morte ! Le progressisme est la seconde face du libéralisme. 

Dans la même veine : la chute de la gauche. https://youtu.be/Cj0jgsKfbhE (17m42). Chaîne YouTube 'Lapin du futur'. Finalement on n'est pas très loin des USA...  

John Durham démissionne de son poste de procureur américain et continuera de jouer le rôle de conseiller spécial (ZeroHedge). Ça devient laborieux. Obama & Co n'est pas près de se retrouver derrière les barreaux.


 

 

 

 

 

 

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