Frapper
monnaie était jadis le privilège de l’État régalien.
Aujourd’hui, la monnaie est une arme détenue par l’oligarchie
financière permettant à cette dernière d’asservir les peuples.
Comment en est-on arrivé là ?
Histoire.
Passons
d’abord sur les pitoyables expériences françaises de John Law
(1716-1720)
puis
plus tard celle des assignats (1789-1796).
Premiers rackets bancaires à grande échelle. Ensuite,
regardons
les passionnantes conférences d’Henri
Guillemin
sur YouTube concernant la création de la Banque de France (1800).
Banque privée comme son nom ne l’indique pas. Privée mais
garantie par l’État napoléonien qui
la dote de pouvoirs exorbitants.
Ça commence mal.
En
face, ne pas oublier la création en 1913 de la FED (Federal
Reserve
américaine), banque privée également qui n’a de fédérale que
le nom. Consulter
à ce sujet le
livre de Daniel
Estulin
même s’il n’est pas sans défauts.
Se
pencher ensuite sur La Banque
des
règlements internationaux
(BRI,
Bank for International Settlements en anglais ou BIS). 1930. C’est
tout privé, ça, mais ça joue désormais au niveau mondial.
Point important au passage : La loi no 73-7 du 3 janvier 1973 sur la Banque de France dite « loi Pompidou-Giscard » ou « loi Pompidou-Giscard-Rothschild ». De fait, l’endettement irréversible de la France commence à cette date même si ladite loi n’en porte pas toute la responsabilité (Cf. réponse de Captain Economics à Etienne Chouard). Plus récemment, les directives BRRD (2014), et Sapin 2 (2016) mettent en place la possibilité du racket des déposants. La politique NIRP crée les taux d’intérêts négatifs sur les dépôts. Tout est donc fait pour faire fuir le client, victime potentielle de spoliation bancaire. Il faut donc l’enchaîner à sa banque et pour cela, il faut lui interdire l’usage du cash. C’est la dernière bataille pour installer une dictature bancaire globale : non seulement les petites transactions seront tracées mais il suffira d’un clic de souris pour dépouiller les opposants politiques.
Point important au passage : La loi no 73-7 du 3 janvier 1973 sur la Banque de France dite « loi Pompidou-Giscard » ou « loi Pompidou-Giscard-Rothschild ». De fait, l’endettement irréversible de la France commence à cette date même si ladite loi n’en porte pas toute la responsabilité (Cf. réponse de Captain Economics à Etienne Chouard). Plus récemment, les directives BRRD (2014), et Sapin 2 (2016) mettent en place la possibilité du racket des déposants. La politique NIRP crée les taux d’intérêts négatifs sur les dépôts. Tout est donc fait pour faire fuir le client, victime potentielle de spoliation bancaire. Il faut donc l’enchaîner à sa banque et pour cela, il faut lui interdire l’usage du cash. C’est la dernière bataille pour installer une dictature bancaire globale : non seulement les petites transactions seront tracées mais il suffira d’un clic de souris pour dépouiller les opposants politiques.
Bataille
contre le cash, donc.
Des
expériences sont en cours au Danemark
et dans les pays nordiques, à Singapour, en Corée du Sud, en Inde
(dramatique), études du FMI … Pour
l’instant, les
distributeurs (ATM) ferment, les
grosses coupures disparaissent (500€), le montant des payement en
liquide est limité, ou bien simplement interdit (impôts), petites
innovations « sympa » : cartes sans contact,
paiement par smartphone (c’est
moderne).
Sans
surprise,
l’UE pense fortement à l’imposer. Voir le document « EU
initiative on restrictions on payments in cash. Consultation
Strategy »
du 2 février 2016. Elle
y revient le 23 janvier 2017 : « Proposal
for an EU initiative on restrictions on payments in cash »
ref. ECFIN.DDG1.C.5. Puis le 12 juin 2018 : « REPORT
FROM THE COMMISSION TO THE EUROPEAN PARLIAMENT AND THE
COUNCIL on restrictions on payments in cash ».
Manifestement
cela tient à cœur de nos eurocrates. Mais comment feront-ils pour
toucher leurs pots de vin ? Quant à nous, nous en reviendrons
au troc pour les emmerder et
nous préparerons de bonnes cordes pour les pendre.
Autre
miscellanée
…
Comment
calculer le rayon lunaire et la distance terre-lune grâce
à l’éclipse ?
Je
pars d’une bonne photo de l’éclipse (celle
du copain).
Par
commodité, je
l’inverse
en négatif (la partie éclairée est en noir sur la gauche). J’en
détermine le centre P. Je
la fais pivoter de façon à ce que la ligne BD soit verticale. Je
trace l’axe horizontal qui coupe le croissant éclairé en A et BD
en H. Je trace AB. Je mène par B la perpendiculaire à AB. Elle
coupe l’axe en C. AC est le diamètre de l’ombre de la terre. O
est son centre. PK
est le rayon de la lune. Les
anciens savaient
depuis Ératosthène
de Cyrène
(~276
- ~194) que
la circonférence terrestre était d’environ 40000 km, donc son
rayon RTerre
= 40000/6,28=6340km.
Et par une règle de trois Rlune
= RTerre
x PK / OC (en pixels). On trouve 1848km (1735 en réalité). Pas si
mal. Les anciens savaient mesurer le diamètre apparent de la lune.
C’est un angle a=31’36’’ qui définit un triangle isocèle
très long (longueur d
=
distance terre-lune) avec un petit côté (2
tg(a/2) . d
)=
2 x Rlune.
Soit
0,0092.d
= 2 x 1848 d’où d = 401000 km. On est dans les clous. Même sans
photo, ces calculs étaient à la portée des anciens. Le rapport en
pixels PK/OC étant piffométré à vue et 2 tg(a/2)~a (radian)
approximé sans grosse erreur. Ce sont là
des math de niveau antique compréhensibles
par un élève de 4ème.
Ératosthène
n’utilisait pas le kilomètre mais le Stade
égyptien
(158,1m). En
revanche, les éclipses de soleil ne permettent aucun calcul
similaire concernant le soleil.
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