En tapant "au hasard" sur les photos d'Apollo 11 (Flickr)
Mes petites recherches
m’ont conduit successivement à examiner des sources critiques (1/3)
puis à prendre en compte les critiques de ces sources (2/3). La
dernière étape consiste donc en la rédaction d’une synthèse,
mais celle-ci s’avère rapidement difficile.
Rappels :
La NASA fournit une
information originale conséquente. La première source est le ‘Lunar
Surface Journal’ d’Apollo ( https://www.hq.nasa.gov/alsj/
) qui inventorie à peu près tout ce qui concerne la mission. Les
nombreuses photos dont chacune est dotée d’une référence unique
devront impérativement être recherchées à cet URL pour éviter
les faux quoique le site flickr correspondant (Project Apollo
Archive :
https://www.flickr.com/photos/projectapolloarchive/albums
) fournisse une présentation plus commode, plus globale des clichés
cartouche par cartouche. Un énorme documentation dactylographiée
puis numérisée présente tous les aspects de la mission, vol par
vol. On y trouve notamment les transcriptions des conversations entre
les différents acteurs. Pour Apollo 11, cela représente un document
pdf de 626 pages ! La déclaration mythique d’Armstrong ‘THAT’S
ONE SMALL STEP FOR MAN, ONE GIANT LEAP FOR MANKIND’ peut être
découverte page 379 (numérotée 377 sur la version papier ).
Voir également The NASA Science Data Coordinated Archive ou NSSDCAI (https://nssdc.gsfc.nasa.gov/ )
Voir également The NASA Science Data Coordinated Archive ou NSSDCAI (https://nssdc.gsfc.nasa.gov/ )
L’examen de cette
documentation est indispensable avant toute analyse critique.
Thèse. Les sources
critiques. J’ai expliqué qu’il fallait privilégier les sources
écrites aux vidéos. Le livre de Wisnewki ‘One small step’
dont j’ai largement parlé me semble un bon départ. Plus limité,
voyez aussi le pdf de Dave McGowan. ‘Wagging the
Moondoggies’. Ensuite, il existe des ouvrages en français, mais
ceux-ci ne devraient pas contenir plus d’informations que les
références ci-dessus. Méfiez vous des vidéos : il est
difficile de recouper ce qu’elles affirment.
Un petit plaisir,
l’article récent de Dmitry Orlov sur le site du Saker
: Comment simuler une mission impossible ? (
https://lesakerfrancophone.fr/comment-simuler-une-mission
) … qui n’apporte bien sûr aucune preuve au-delà d’hypothèses.
J’adore l’humour de Dmitry Orlov.
Antithèse.
Je rappelle les
références des sites connus pour contredire et démonter les
arguments sceptiques. Ainsi la principale : Clavius Moon Base –
debunking the moon hoax ( clavius.org ). Celles d’Hugo Lisoir,
StarDust, Apolloman (http://www.de-la-terre-a-la-lune.com/
), Defakator présentent plutôt des vidéos que du texte. Mais les
sites de ‘debunking’ ne manquent pas.
Synthèse. Que tirer
de tout cela ?
Quelques points
purement techniques. Les analyses visant à démontrer que certaines
photos ne peuvent avoir été réalisées qu’en studio ne sont pas
vraiment convaincantes. En outre, contrairement aux dires de
certains, l’ensemble des clichés d’un même film présente
souvent des loupés manifestes : sous-ex, sur-ex, mal cadré,
franchement coupé, etc. ce qui est normal pour des prises de vue
sans visée avec un appareil fixé sur le ventre. Dans le lot, il y
peut y avoir du très bon, ce qui est également normal avec un
Hasselblad, la Rolls-Royce des appareils de l’époque. L’appareil
peut d’ailleurs être basculé pour viser le sol ou les pieds.
Ensuite, l’absence d’étoiles sur les photos est parfaitement
explicable : rien n’est plus difficile que la photo d’un
ciel étoilé surtout avec un appareil préréglé. Enfin le cas du
mouvement du drapeau s’agitant tout seul est parfaitement élucidé
(Cf. vidéo du defakator).
La
nocivité de la traversée des ceintures de Van Allen reste un
problème. Pour la thèse officielle, cette traversée a été
minimisée et la dose de radiations subie par les astronautes ne
dépasse pas celles subies par les travailleurs du nucléaire pendant un an.
Pour les sceptiques les chiffres sont tout autres et la traversée est
mortelle sauf à équiper les habitacles avec des murs de plomb. Cette question totalement scientifique est à trancher de
manière contradictoire. Je n’ai pas cherché à le faire.
Problème des
échantillons de roches rapportés par les différentes missions (370
kg). Pour être sûr qu’ils viennent de là haut, il faut les
comparer avec d’authentiques roches lunaires… Heureusement, les
russes qui ont ramené 100 g de « terre » lunaire avec
leur sonde automatique Luna 16 (1970) ont confirmé la similarité
des cailloux d’Apollo avec les leurs. Sympas les russes.
Maintenant, les échantillons sont conservés sous cloche en lieu sûr
et il est interdit de les examiner.
Cas des réflecteurs
catadioptriques déposés sur les sites. Ces panneaux permettent de
mesurer la distance terre lune par le temps d’aller et retour
d’une impulsion lumineuse. Si on reçoit l’impulsion de retour,
cela prouve qu’ils sont bien installés là-bas. Sauf que la divergence du faisceau émis par un
laser terrestre disperse sa lumière sur une tache circulaire de 10 km de
diamètre à la surface lunaire (wikipédia). Autant dire qu’il n’y
a guère que quelques photons réfléchis récupérés au retour.
Comment être sûr qu’ils sont bien réfléchis par les panneaux en
question dont la position n’était pas totalement précise ?
Ce n’est pas une expérience de physique évidente.
Ce que dit avoir vu le LRO en 2009
En lisant les
transcriptions des conversations des astronautes d’Apollo 11 et 12,
on ne peut s’empêcher de penser que ces gens font certes un
travail délicat demandant beaucoup de rigueur, de compétence, d'attention et de vigilance, mais leurs
bavardages montrent qu’ils ne sont pas particulièrement angoissés
ni stressés de se trouver dans un environnement excessivement
hostile, leur vie suspendue au bon fonctionnement des équipements et
du module qui doit les ramener à un point de rendez-vous précis en
orbite. Sur certaines photos, l’apparence du LM donne pourtant une
forte impression de fragilité et de bricolage et le plan de vol
choisi est d’une immense complexité. Quant aux systèmes
informatiques mis en place pour les aider, ils possèdent le centième de la
puissance d’un smartphone contemporain. Si ces gens étaient
vraiment là où l'on nous les a montrés et non sur un site de
simulation, ce sont effectivement d’incommensurables héros. Ensuite, leur
refus de jurer sur la bible à la demande d’un guignol comme Bart
Sibrel n’est pas choquant et ne constitue aucune preuve de quoi que ce soit.
La réalisation
d’une image des équipements restés sur place suffirait à prouver
l’existence des alunissages. Pour un télescope depuis la terre, voir le LM revient
à distinguer une tête d’épingle à 38 km ! Pour une sonde
survolant les sites une résolution de 1 ou 2 mètres est nécessaire.
Mais le problème
n’est pas là. La véracité de la conquête lunaire est un point
fondamental, vital même pour les USA. Aucune puissance concurrente
ne se hasardera à détruire ce mythe si c’en est un. Le faire constituerait un acte de guerre. Pas étonnant qu’aucun des projets allant
dans ce sens (Clementine Moon, TransOrbital de Dennis Laurie,
TrailBlaize probe, LunarSat, SuperSat de LunaCorp) n’ait abouti.
Aucune instance privée ne le fera, que ce soit à l’aide d’un
super-télescope ou à l’aide d’une sonde circumlunaire. Toute
information remettant formellement en cause la légende d’Apollo
sera impitoyablement effacée. Ainsi, la sonde LRO lancée par la
NASA en 2009 ne pouvait que confirmer la thèse officielle. Comment
aurait-il pu en être autrement ? Ne comptez pas sur les russes
ou les chinois pour cracher le morceau. Ils ont (aussi) de vilains
petits secrets à cacher. C’est donnant-donnant et gagnant-gagnant.
Conclusion :
nous ne saurons jamais. JAMAIS !
Mais puisqu’on
nous promet un voyage habité sur Mars d’ici 15 ou 20 ans, voici ce
qu’on peut anticiper d’après ce qui précède. « On »
n’ira jamais « en vrai » sur Mars avant très très
longtemps, mais « on » nous fera auparavant une simulation de voyage
si parfaite que personne n'en devinera jamais le caractère fictif.
Sur 50 ans, il est facile d’inférer les progrès extraordinaires
en la matière. Aller sur Mars serait hyper-risqué, coûterait vingt
fois plus cher que la lune mais ne rapporterait rien excepté
l’occasion de susciter l’engouement des peuples pour les
détourner des problèmes présents et la possibilité de lever des
fonds extravagants par l’impôt, officiellement pour soutenir une
science désintéressée, mais en fait pour gaver les militaires…
comme dans le cas de la mission Apollo. Alors, si une très bonne simulation avec
le dixième du coût du projet initial peut faire l’affaire, c’est
tout bénef.
D'autres miscellanées
Paul Joseph Watson explains how almost every factor that precedes the collapse of great civilizations has already been met by the West.. https://youtu.be/v9ohrBhhN4k (activer les sous-titres en anglais). Bon, alors, pour la conquête de Mars OSEF.
Pourquoi les antifas sont les agents de l'oligarchie mondialiste : https://lesobservateurs.ch/2019/08/03/lorganisation-antifa-est-une-facette-des-ong-qui-cherchent-a-deconstruire-nos-societes/
Paul Joseph Watson explains how almost every factor that precedes the collapse of great civilizations has already been met by the West.. https://youtu.be/v9ohrBhhN4k (activer les sous-titres en anglais). Bon, alors, pour la conquête de Mars OSEF.
Pourquoi les antifas sont les agents de l'oligarchie mondialiste : https://lesobservateurs.ch/2019/08/03/lorganisation-antifa-est-une-facette-des-ong-qui-cherchent-a-deconstruire-nos-societes/
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