Ça sent le gaz

Sur le grand échiquier mondial (celui de Zbigniew Brzeziński ), les USA reculent peu à peu. L’oléoduc russo-chinois est terminé. L’or noir s’y échangera contre des roubles et des yuans, pas des dollars. Côté côté turque, ça avance bien même si les bulgares jouent aux cons.
Côté ukrainien, la situation doit se débloquer. Poutine manœuvre habilement. Les américains auront mis tous les bâtons possibles dans les roues des russes, le dernier en date étant le procès entre Naftagaz (ukr) et Gazprom (ru). Porochenko, le pion américain ayant été dégagé, le pression est reportée sur Zelensky (ou Zelinsky, comme vous voulez) élu par ses concitoyens pour faire la paix et pour ne pas geler cet hiver. Washington voudrait imposer sa grosse merde de gaz de schiste … alors qu’en face, les russes font des propositions que tout dirigeant raisonnable ne devrait refuser. Lien : https://www.strategic-culture.org/news/2019/12/08/as-winter-comes-pipeline-wars-heat-up/

Côté chinois, ça chauffe pas mal aussi. Il est clair que si Pékin pouvait couper tout lien avec l’Empire, il le ferait. La dédollarisation demeure le problème numéro 1. Pékin travaille sur la mise en place d’une crypto-monnaie appuyée sur l’or. Lâcher la bête sera considéré comme un nouveau Pearl Harbor : https://21stcenturywire.com/2019/12/07/the-next-pearl-harbour-chinas-gold-backed-crypto-currency-will-blindside-us-dollar/ 

Le grand jeu tourne donc autour du choix de la monnaie de réserve mondiale et de la maîtrise de l’énergie fossile (désolé, Greta). Les russes sont champions d’échecs, les chinois champions de Go, les américains ont le plus gros bâton, et l’UE, rien de tout ça. Qui va gagner ? On connaît déjà un perdant.

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Bonus : l'OTAN désigne la Chine comme le nouvel ennemi (http://www.globaltimes.cn/content/1169820.shtml ). Évidemment, c'est plus facile d'écraser Grenade ou Panama.

Mali : 13 morts pour la France : http://www.geopolintel.fr/article2150.html  beaucoup d'argent dépensé pour des gens qui nous crachent à la gueule.

Coût de la guerre en Afghanistan : pas loin d'un trilliard de dollars. Et ce n'est pas fini (50 milliards par an).