Résidus déclassifiés de la CIA, du FBI, de la DIA, ...
Considérons les
assertions suivantes :
(A) Les États sont
amenés à commettre des crimes graves
(B) Ils ne peuvent
en aucun cas les reconnaître publiquement.
d’où (C) Leur
discours public se doit impérativement de les dissimuler ou de les
nier
(D) Ils peuvent
toujours se donner les moyens matériels de cette dissimulation.
D’où (E)
l’ensemble du discours officiel sur les sujets controversés ou polémique contient
nécessairement un taux de mensonges important
(A) est un fait
évident, (B) va de soi, (C) découle logiquement de (B), (D) est
souvent vrai, (E) découle de (D).
Développement.
(A) Les États sont
amenés à commettre des crimes graves.
A savoir, torture,
élimination physique d’opposants ou de témoins gênants, actes de
terrorisme sous fausse bannière, financement de groupes terroristes,
guerres d’agression, mais aussi, chantage, corruption, trafic
d’influence, trafic d’armes, de drogues, collusions avec de gros
intérêts privés entraînant de nombreuses victimes collatérales en
matière de santé publique. Les exemples ne manquent pas. Pour n’en
citer qu’un petit nombre dont la vérité a fini par émerger :
Le torpillage du Lusitania (1915), Le massacre de Katyn (1940),
L’attentat contre la gare de Bologne (1980), les couveuses de Koweit City (1990), les armes de destructions massives de Sadam
(2003), les charniers de Timisoara (1989), la cause de la guerre des six jours (1967), l’affaire du Rainbow Warrior (1985), l’incidentde l’USS Liberty (1967), l’assassinat des moines de Tibherine(1996) ... et encore, Wikipedia bien prudent dans ses articles participe à la construction de la vérité officielle.
(B) Ils ne peuvent
en aucun cas les reconnaître publiquement.
C’est trivial. Le cas
d’Israël est particulier : Israël commet des crimes
abominables au vu et su de tous contre les palestiniens, il le
reconnaît et s’en enorgueilli au mépris du droit
international en le justifiant par des arguments fallacieux. Cela ne marche que parce que la majorité des citoyens
israéliens et américains l’acceptent. En général, un crime
démasqué sous un régime démocratique vaut de gros problèmes à
ses dirigeants.
(C) Leur discours
public se doit impérativement de les dissimuler ou de les nier.
Première méthode : dissimulation du lien matériel entre le
fauteur et son crime. Cette dissimulation est souvent motivée par
des raisons de sécurité nationale fallacieuses : pièces classifiées non
consultables pendant des décennies, enquêtes volontairement
bâclées, témoins intimidés ou non convoqués. Les preuves
matérielles peuvent être détruites ou modifiées. Ces apparences de dissimulation [flagrantes dans le cas du 11 septembre] suggèrent un gros mensonge initial.
Seconde
méthode qui implique préalablement la première : le crime est masqué de
façon à pouvoir être attribué à une puissance étrangère (crime
sous fausse bannière) ou à un groupe de lampistes. Le rôle des
médias est central dans ces manipulations ou ces silences. Ne pas oublier à ce sujet que tous les grands médias (MSM) font partie du système (ref1, ref2). Se limiter à leur consultation pour être informé est le plus sûr moyen de ne rien savoir.
(D) Ils peuvent
toujours se donner les moyens matériels de cette dissimulation…
mais avec certaines limites.
L’État peut maîtriser l’ensemble
des discours et écrits diffusés par ses administrations. Il peut
contrôler et censurer les médias officiels, intimider ses citoyens.
Il ne peut pas empêcher les critiques venant de l’étranger mais
peut seulement les délégitimer. Vis à vis d’internet, il peine à
censurer et préfère désinformer et sortir l’arme de destruction
massive de la ‘Théorie du Complot’. La vérité finit étouffée
sous une masse de fausses informations. Dans de nombreux cas, la
vérité émerge tardivement, et lorsqu'elle émerge, tout le monde a oublié. Les auteurs font
confiance à l’oubli du public. Les cas très complexes (Pearl Harbor, 11
septembre 2001) ne peuvent être démêlés facilement en raison de
cette même complexité qui les met hors de portée de la
compréhension du grand public. L’exemple de Wikileaks est
particulièrement emblématique : l’Empire a réussi à extirper Assange de son trou à rats en quelques
années en faisant pression sur ses vassaux.
Dans les cas où
l’aspect technique prédomine, les services de l’État donnent
unanimement la version officielle, c’est ainsi le rôle du NIST
dans le cas des attentats du 11 septembre. Récemment, un petit
groupe de chercheurs a réfuté la version du NIST concernant
l’effondrement du WT7, mais il s’agit d’un groupe de jeunes
chercheurs (Phd) appartenant à une université peu connue. Ce genre
de recherches est manifestement découragée au niveau de seniors
appartenant à des établissement prestigieux sauf s’il s’agit de
renforcer la thèse officielle.
(E) l’ensemble des
discours officiels sur les sujets controversés ou polémiques contient
nécessairement un taux de mensonges important.
C'est la conséquence logique des assertions (A) à (D). La vérité ne peut
définitivement surgir que s'il y a discontinuité au niveau
de l’État. Ainsi, l’État russe a commencé à dévoiler les
archives de l’État soviétique car il n’en assume pas
l’héritage. Les crimes des USA ne seront donc pas
dévoilés avant l’effondrement de ce dernier et son remplacement par une ou plusieurs nouvelles entités.
En pratique, il semble probable que le silence imposé au sommet sur les crimes d’État puisse facilement s'appuyer sur des mécanismes serrés de chantage croisé entre des dirigeants politiques bien corrompus qui ont pu tremper dans un grand nombre de malversations peu ragoutantes. Aucun n'a le moindre intérêt à la divulgation publique de ses petits secrets. L'affaire Epstein illustre ce propos. La solidarité entre les individus qui cimente l’État profond est d'une inimaginable saleté.
- Tous Unis Contre la Haine ... voilà où passe une partie de nos impôts.
- La lèpre pourrait être la prochaine crise de santé publique à frapper Los Angeles. https://www.zerohedge.com/news/2019-09-06/leprosy-could-be-next-public-health-crisis-hit-los-angeles Quel progrès ! Article original : https://jamanetwork.com/journals/jamadermatology/article-abstract/2739472
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.