[jour de mensonge ; la vérité sur Franklin D Roosevelt et Pearl Harbor]. L’auteur est un vétéran de la guerre du Pacifique. Son ouvrage est extrêmement bien documenté avec des pièces d’archives obtenu via le FOIA (Freedom of Information Act) dont les copies sont données en fac-simile.
Sa fiche Wikipedia nous dit que l’ouvrage « First released in December 1999, it received a nuanced review in the New York Times and is frequently referenced by proponents of advance knowledge theories. Historians of the period, however, in general reject its thesis, pointing to several key errors and reliance on doubtful sources. ».
Juger de l’ensemble nécessite donc de croiser les informations données dans le livre et avec celles de la copieuse fiche Wikipedia rédigée pour en démonter la thèse. Gros travail. Évidemment, le sujet est sensible et depuis quelques années, le NYT et Wikipedia sont toujours dans les premiers à jouer le rôle de 'gardien du Temple' pour l’État profond. Normal ! Du coup, ce livre est absent de la bibliographie donnée par Wikipédia sur l'attaque du 7 décembre 1941.
NB : La présente édition comporte 58 pages d'annexes non présentées en 2000 afin de répondre aux objections des détracteurs.
N’oublions pas que la participation des USA à la première guerre mondiale s’était appuyée sur le torpillage d’un navire civil par les allemands, le Lusitania dont on a appris fort récemment que ce dernier transportait effectivement des armes (l’épave a été retrouvée). https://www.herodote.net/7_mai_1915-evenement-19150507.php
Note de lecture
Le travail de R.B. Sinnett, vétéran de la guerre du Pacifique, publiée en 2000 s’inscrit dans le cadre des théories de la connaissance anticipée de l’attaque japonaise. Évidemment, il ne peut en aucun cas être reconnu par la pensée officielle. Il s’articule sur un certain nombre de points, à savoir : face à une opinion publique largement isolationniste, Roosevelt était au contraire très interventionniste. Son problème était donc de faire basculer habilement cette opinion publique. Faute d’agir directement contre l’Allemagne, agir contre le Japon était sans doute plus facile. Mais il fallait faire en sorte que l’agresseur apparaisse sans contestation comme celui qui frappe le premier sans aucune circonstance atténuante. La première étape fut donc la mise en place d’une guerre économique (qui n’a pas besoin d’être déclarée). L’ennemi est mis sous embargo, étranglé au niveau de ses approvisionnements énergétiques, soumis à des provocations militaires tout en menant simultanément des négociations fictives. C’est ce qu’on voit actuellement avec l’Iran. L’ennemi, asphyxié, est poussé à réagir. C’est ce qu’il va faire.
Ensuite, il faut attirer l’ennemi sur un point mal défendu en faisant en sorte que rien ne l’en empêche d'approcher tout en provoquant une impression de surprise et d’indignation absolue lors de l'attaque. Pour cela, toutes les communications radio japonaises sensibles sont écoutées (‘The Splendid Arrangment’) et décryptées ; en fait elles le sont dès le début des années 20. En 41, d’après Sinnett, tous les codes japonais sont cassés. Et dans la phase préparatoire de l’attaque, les assaillants ne respectent pas ou mal les consignes de silence données par leur état-major. Les messages sont partagés en clair par le haut état major, exceptés Kimmel et Short commandant la flotte du Pacifique dont dépendait Pearl Harbor. Parmi les choses étranges, l’ultime message de l’espion Morimura donnant le feu vert pour l’attaque est bien intercepté mais mal traduit et retardé.
Début novembre la direction de l’US Navy déclare le Pacifique nord ‘Vacant sea’ (mer vide) et Kimmel qui avait justement lancé l’exercice 191 pour voir ce qui se passait au nord est prié de rapatrier ses navires. Le 5 décembre, Kimmel est en outre prié d’envoyer 21 navires modernes dont 2 porte-avions vers Midway. Ne restent au port que 27 vieux rafiots datant de la première guerre. Voilà pour l’essentiel.
Sinnett s’appuie essentiellement sur des pièces obtenues par la procédure du Freedom of Information Act (FOIA). De nombreux documents sont joints en fac-similé.
Il est évident que la version de Sinnett est totalement inacceptable pour l’État américain. La fiche Wikipédia ‘Pearl Harbor advance-knowledge theory’ développe sur plus de 24 pages la critique de l’ouvrage. La confrontation entre l’ouvrage et cette fiche (125 notes et des dizaines de références d’ouvrages) demande un travail de Titan. Bon courage.
Rédigé pour Amazon sous le titre 'loin de la vérité officielle'.
D'autres miscellanées
Pourquoi végétalisme ou véganisme vont rendre les générations futures plus cons. L'étude de référence : Could we be overlooking a potential choline crisis in the United Kingdom? by Emma Derbyshire, in BMJ Prevention, Nutrition & Health : https://nutrition.bmj.com/content/early/2019/08/30/bmjnph-2019-000037
Le féminisme me fait gerber : https://youtu.be/xlaUsJnOelc
'Semantic Forensics' (SemaFor, programme du DARPA), un outil de lutte contre les "fake news" c'est-à-dire l'information dissidente : https://www.fbo.gov/index.php?s=opportunity&mode=form&id=07eb96235740779bcbf1e0365016b843&tab=core&_cview=0
Lire également : https://www.fedscoop.com/darpa-semantic-forensics-proposers-day/
Une officine anti raciste : United Against Racism : http://www.united-against-racism.net/ Qui la finance ?
Interdiction de juger les juges. LOI n° 2019-222 du 23 mars 2019 de programmation 2018-2022 et de réforme pour la justice ... texte adopté : http://www.assemblee-nationale.fr/15/ta/ta0232.asp Voir article 33. Si est un juge est un connard manifeste qui rend statistiquement des jugements de connard, interdit de le mettre son nom en exergue. Avez vous confiance en la justice de ce pays ?
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