mercredi 19 décembre 2018

Linky, la nasse fiscale se referme sur les automobilistes


S’il on réfléchit un tant soit peu au fait que l’essence/diesel soit taxée à hauteur de 60 à 70 % (TICPE) et que l’État encourage vivement le passage au véhicule électrique, il devient clair qu’il n’acceptera pas de perdre le montant d’un impôt aussi juteux en laissant les gens passer de l’énergie thermique à l’énergie électrique.

Ce lien https://videos2.next-up.org/Linky_et_vehicules_electriques.html m’a donc mis la puce à l’oreille. Clip vidéo  de 6 min13s.

En bref : les tarifs de l’électricité sont revus de façon à discriminer la charge d’une batterie de voiture électrique et LINKY est l’outil qui permettra techniquement cette discrimination. Il est possible d’ailleurs que le but ultime de LINKY soit essentiellement celui-ci. L’enjeu est hyper-important pour l’État. La vidéo citée pointe sur un document ‘Délibération de la Commission de régulation de l’énergie du 12 juin 2014 portant approbation des Règles Services Système’. Une recherche sur ce titre mène à l’URL  http://www.next-up.org/pdf/CRE_Deliberation_Extrait_Recharge_vehicules_electriques.pdf. Qui fait 10 pages. Ce n’est pas le document de 88 pages (du même nom) dont un extrait est présenté dans la vidéo, mais peu importe. On peut comprendre aussi que l’État n’acceptera pas l’installation de modules solaires qu’il ne contrôlera pas… sinon il ne pourra pas taxer le consommateur à 70 %. D'une façon plus générale, voyez aussi le site du CRE (Commission de Régulation de l’Énergie).

D’un autre côté, comme je l’ai démontré dans un post précédent, l’alimentation d’un parc conséquent de véhicules électriques par le réseau national est impossible. La « vaste mutation contraignante et fiscale qui doit aboutir par étapes à ce que tous les véhicules thermiques soient remplacés par des véhicules électriques d’ici les années 2017 à 2040 » est donc absurde.

D'autres miscellanées ...

François Gervais - L'urgence climatique est un leurre ... François Gervais est professeur émérite de l’université François Rabelais de Tours, physicien, examinateur du rapport AR5 du GIEC entre 2011 et 2012 et spécialiste de la science des matériaux. Il a à son actif 273 publications, dont 5 livres et 226 articles parus dans des revues à comité de lecture. Ses travaux sont connus pour s’opposer à la « conception univoque et réductrice qui fait du gaz carbonique le responsable de tous les maux ». Vidéo : https://youtu.be/iK3G8wqqp_k (59 min.)

Voyez aussi à ce sujet NIPCC Climate Change Reconsidered. http://climatechangereconsidered.org/

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