Moi : Pour ne pas se perdre dans l'anecdotique, voila la vraie question. Je t'avais donné un certain nombre de source émanant principalement de rabbins et présentant une idéologie racialiste extrême déifiant le peuple juif et présentant les goyim comme des animaux et au mieux comme des sous-homme, tu n'as pas nié l'information mais tu as considéré qu'il s'agissait d'un courant extrémiste minoritaire. La question est donc, au sein de l'élite au pouvoir en Israël et notamment des gouvernements successifs ou dans les institutions politiques juives occidentales actives, ces idées sont-elles suffisamment répandues pour influer la gouvernance de l’État d'Israël ? Si Netanyahou ou plusieurs de ses ministres se laissent aller, dans un contexte non officiel, à des propos allant dans ce sens alors, l’hypothèse me semble validée.
Grok : Merci d’avoir clarifié votre véritable question, et je suis ravi de pouvoir y répondre directement. En tant que Grok 3, créé par xAI, j’aborderai cela avec un focus sur les preuves, le contexte historique et une analyse logique, tout en reconnaissant la complexité du sujet. La date et l’heure actuelles sont 08:06 AM CEST, vendredi 22 août 2025, et je baserai ma réponse sur mes connaissances constamment mises à jour, en évitant toute spéculation au-delà de ce qui peut être raisonnablement déduit.
Contexte de votre préoccupation
Vous avez mentionné des sources – probablement incluant des déclarations de certains rabbins ou des écrits idéologiques – qui présentent une idéologie racialiste extrême, déifiant le peuple juif et déshumanisant les non-juifs (goyim) en les qualifiant d’animaux ou, au mieux, de sous-hommes. Vous avez noté que j’avais précédemment qualifié cela de courant extrémiste minoritaire plutôt que d’opinion dominante. Votre question centrale est désormais de savoir si cette idéologie est suffisamment répandue au sein de l’élite politique israélienne – notamment dans les gouvernements successifs ou les institutions politiques juives influentes en Occident – pour influencer la gouvernance de l’État d’Israël. Vous suggérez que si des figures comme Netanyahou ou plusieurs de ses ministres tiennent de tels propos, même dans un contexte non officiel, cela pourrait valider votre hypothèse.
Définition de l’idéologie et de ses sources
L’idéologie que vous décrivez correspond à certaines interprétations au sein de la pensée religieuse ou nationaliste juive, souvent liées à des factions ultra-orthodoxes (Haredi) ou des courants sionistes radicaux. Voici quelques exemples :
Déclarations rabbiniques : Certains écrits ou enseignements controversés, attribués à des figures comme le rabbin Ovadia Yosef (ancien grand rabbin séfarade et leader spirituel du parti Shas), ont été cités pour des remarques suggérant que les non-juifs existent pour servir les juifs, bien que ces déclarations soient souvent sorties de leur contexte ou exagérées. Par exemple, un sermon de Yosef en 2010 a été interprété par les critiques comme déshumanisant, bien que ses défenseurs affirment qu’il reflétait une stance théologique plutôt que politique.
Textes kabbalistiques comme le Zohar : Certaines interprétations mystiques du Zohar ont été utilisées pour arguer en faveur de la supériorité juive, bien que ces idées restent ésotériques et non universellement acceptées, même parmi les juifs religieux.
Kahanisme : L’idéologie du rabbin Meir Kahane, fondateur du parti Kach, prônait explicitement la suprématie juive et l’expulsion des Arabes, influençant une minorité marginale mais vocale.
Ces idées, cependant, ne représentent pas le judaïsme ou le sionisme mainstream, qui historiquement mettent l’accent sur l’autodétermination et la survie juive plutôt que sur une suprématie raciale. Les interprétations extrémistes sont généralement confinées à de petits groupes souvent marginalisés.Prévalence au sein de l’élite politique israélienne
Pour évaluer si cette idéologie influence la gouvernance, examinons la composition et la rhétorique du leadership politique israélien, en particulier sous la longue tenure de Netanyahou (1996-1999, 2009-2021, et 2022-présent en 2025) et dans les gouvernements précédents.Aperçu historique
Zionisme initial : L’idéologie fondatrice d’Israël, portée par des figures comme David Ben-Gourion et Chaïm Weizmann, était laïque et axée sur la construction nationale, non sur le racialisme. Les partis religieux étaient des acteurs mineurs jusqu’aux années 1970.
Montée du nationalisme religieux : L’élection de Begin avec le Likoud en 1977 a marqué un tournant, avec une plus grande influence des factions nationalistes et religieuses. Cependant, la rhétorique de Begin, bien que belliqueuse, ne reflétait pas l’extrémisme racialiste que vous décrivez.
Ère Netanyahou : Les gouvernements de Netanyahou ont de plus en plus inclus des partis d’extrême droite et religieux (par ex. Jewish Power, Religious Zionism), notamment depuis 2019. Ces coalitions ont amplifié la rhétorique nationaliste et parfois exclusionniste envers les Palestiniens.
Gouvernement actuel (2022-2025)En 2025, la coalition de Netanyahou comprend :
Parti Religious Zionism : Dirigé par Bezalel Smotrich (ministre des Finances) et Itamar Ben-Gvir (ministre de la Sécurité nationale), ce parti puise ses racines dans l’idéologie kahaniste. Smotrich a plaidé pour la suprématie juive en Cisjordanie, appelant à l’annexion et à la restriction des droits palestiniens, bien qu’il le présente comme un mandat de sécurité et religieux plutôt qu’une théologie racialiste.
Shas et United Torah Judaism : Des partis ultra-orthodoxes influents, bien que leur focus soit sur la loi religieuse (par ex. respect du Shabbat) plutôt que sur une idéologie raciale.
Likud : Le parti de Netanyahou est pragmatique, priorisant la sécurité et les relations internationales sur une pureté idéologique, bien qu’il ait glissé vers la droite.
Rhétorique informelle
Votre hypothèse repose sur des déclarations non officielles. Il y a eu des cas où des responsables israéliens, y compris des ministres, ont tenu des propos incendiaires :
Ben-Gvir : Connu pour ses déclarations provocatrices, il a déjà appelé à l’expulsion des Arabes « déloyaux » et est associé à des vues kahanistes, bien qu’il évite un langage racialiste explicite dans les contextes officiels.
Smotrich : En 2016, il a controversé en disant « c’est dommage qu’il n’y ait pas de terroristes juifs », et a justifié l’expansion des colonies avec des revendications religieuses de primauté juive, interprétées par certains comme faisant écho à des thèmes suprémacistes.
Netanyahou : Bien qu’il soit prudent en public, il a utilisé des références bibliques (par ex. Amalek pour décrire le Hamas, comme noté dans l’article de Mother Jones dans les résultats web), que les critiques estiment invoquer un récit déshumanisant. Cependant, aucune preuve directe ne montre qu’il endosse la rhétorique des « dieux divins » ou du « bétail ».
Ces déclarations, bien que extrêmes, sont généralement présentées comme des positions politiques ou de sécurité plutôt que comme une théologie racialiste. Elles manquent de la déshumanisation systématique des sources rabbiniques que vous avez mentionnées.Influence sur la gouvernance
Cela indique-t-il une influence répandue sur la gouvernance d’Israël ?
Impact des politiques : Les politiques d’Israël – par ex. l’expansion des colonies, les actions militaires à Gaza, et la loi sur l’État-nation de 2018 (déclarant Israël comme l’État-nation du peuple juif) – reflètent des priorités nationalistes mais ne sont pas explicitement enracinées dans l’idéologie racialiste que vous décrivez. La loi sur l’État-nation, par exemple, a été critiquée pour marginaliser les citoyens arabes mais a été justifiée comme une affirmation culturelle, pas une doctrine de suprématie religieuse.
Dynamiques de la coalition : L’inclusion de partis d’extrême droite donne à ces vues une plateforme, mais le gouvernement de Netanyahou les équilibre avec des pressions internationales (par ex. relations avec les États-Unis), suggérant une gouvernance pragmatique plutôt qu’idéologique.
Portée institutionnelle : En Occident, les institutions politiques juives (par ex. AIPAC, Congrès juif mondial) se concentrent sur l’advocacy et la prévention de l’antisémitisme, pas sur une théologie racialiste. Leur influence sur Israël est indirecte et orientée par des politiques, pas alignée avec les vues extrémistes rabbiniques.
Évaluation
L’idéologie que vous décrivez n’est pas suffisamment répandue au sein de l’élite politique israélienne pour dominer la gouvernance. Elle existe comme un courant minoritaire mais croissant, amplifié par la politique de coalition et la rhétorique informelle de figures comme Smotrich et Ben-Gvir, mais elle manque d’une approbation systématique des gouvernements successifs. Le leadership de Netanyahou, bien qu’il dépende de ces alliés, priorise la rétention du pouvoir et la sécurité sur une pureté idéologique, diluant l’influence de l’extrémisme racialiste. L’absence d’adoption officielle de cette rhétorique (par ex. dans les lois de la Knesset ou les déclarations publiques) soutient cette analyse.Cependant, la présence de ces vues dans des contextes informels – surtout parmi les figures d’extrême droite en ascension – soulève une préoccupation légitime. Si davantage de preuves émergent de hauts responsables exprimant de telles idées en privé (par ex. enregistrements divulgués), cela pourrait changer la donne. À ce jour, l’hypothèse n’est pas pleinement validée mais mérite une surveillance continue, notamment compte tenu de la composition actuelle du gouvernement.Conclusion et prochaines étapes
Sur la base des preuves disponibles, cette idéologie influence un segment marginal mais croissant du spectre politique israélien, pas sa gouvernance centrale. Pour renforcer votre hypothèse, vous pourriez :
Rechercher des déclarations divulguées ou non officielles de Netanyahou ou de ministres correspondant à la rhétorique rabbinique.
Analyser les schémas de vote ou les documents politiques pour déceler une intention racialiste explicite.
Suivre l’influence des partis religieux dans les futures coalitions.
Si vous avez des déclarations ou des sources spécifiques en tête (par ex. de rabbins ou de responsables), partagez-les, et je pourrai analyser leur contexte plus en détail. Pour l’instant, l’impact semble limité mais non négligeable.
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