mercredi 27 octobre 2021

Les 4 continents du champ politique

Si les mots 'gauche' et 'droite' ne permettent plus de s'orienter, une division en 4 champs semble suffisant pour le faire :

1 : gauche sociétale

2 : droite libérale

3 : gauche sociale

4 : droite traditionnelle 

la consistance de (1), (2) et (4) est assez évidente. (3) se définit par différence quoique le terme 'libéral' soit parfaitement ambigu puisqu'on y trouve aussi des "néoconservateurs" ce qui ne veut plus dire grand chose..

Comme l'a bien montré J-C Michéa, la gauche sociale a pris corps au moment de l'affaire Dreyfus en permettent au mouvement socialiste, les 'rouges' de rejoindre la fraction progressiste des républicains (les  'bleus'). La rupture sociétale est apparue avec 1968 en France. 

La 'vraie' droite traditionnelle (les 'blancs', 4)  (la fraction légitimiste des royalistes) été pour la dernière fois au pouvoir en 1830. 

Aujourd'hui, (2) et (4) ont pratiquement disparu des partis politiques mais les thèmes qui les portent demeurent présents de façon minoritaire dans l'opinion (gilets jaunes, "anti-vaccs", cathos "tradis" ... ). L'oligarchie se retrouve à la fois dans la gauche sociétale et la droite libérale. Le macronisme, le libéralisme du Parti démocrate américain, les partisans de Soros, les européistes, les mondialistes de Davos se réunissent en (1) et (3). 

L'écologie jadis portée par la droite traditionnelle (4) se retrouve plutôt du côté (1),(3).

Le collectivisme jadis porté par le mouvement socialiste (2) se retrouve en (3) (sous la dénomination précise de "collectivisme oligarchique"). Militarisme et nationalisme, caractères de (4) migrent côté (3) comme simples tendances autoritaires.  En France et plus largement en occident, toute la gauche se réduit peu à peu à (1) et la droite à (3) formant une opposition artificielle et spectaculaire (au sens de Debord). L'opposition réelle n'a plus guère de possibilité que de se retrouver reléguée à l'"extraimedroate" épouvantail monté autour d'un noyau de valeurs traditionnelles non portées par les partis. Ainsi, la comète Zemmour emprunte quelques slogans côté (4) mais son attachement au quadrant (3) est patent : c'est un ami des oligarques ; il va faire de la figuration. De son côté, le FN soucieux de se dédiaboliser en s'éloignant de (4) et en s'approchant de (1) disparaît dans la nature, plombé par la médiocrité crasse de sa présidente. La peur du régime serait le rapprochement paradoxal (mais pas tant que ça) de (2) et de (4) contre (3), (1) étant ignoré. Il fait tout pour l'empêcher.


  • Chomsky veut affamer les non vaccinés ... Ainsi finissent les gauchistes à l'approche de la mort. ref. Il n'est même pas capable d'être cohérent avec son ouvrage clé : 'la fabrique du consentement'. 
  • L'Autriche envisage de reconfiner les non-vaccinés. CdS

En fait, tous ces gens (Chomsky, le chancelier Challenberg), aimeraient sans doute exterminer les non-vaccinés pour le bien commun, mais ils ne peuvent pas le dire. Le plus étonnant, c'est leur incapacité de comprendre que l'injection est peu efficace et ne permet pas d'éviter la contamination. Bel exemple permettant d'illustrer comment la peur stérilise l'intelligence. 

  • Analyse d'un coup d’État institutionnel, par Olivier Demets. Vidéo Rumble.




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