Cette conférence de 1 heure 26 aurait pu être écourtée. Si on essaye de se rappeler les thèmes discutés, on notera quelques points incontestables, et d’autres moins.
1) l’extinction d’un grand nombre d’espèces vivantes, sur terre en raison de l’agriculture industrielle et l’emploi illimité des pesticides, sur mer en raison des méthodes modernes de pêche industrielle est inévitable. Fait incontestable
2) l’extinction des espèces et la problématiques du réchauffement climatique sont parfaitement découplés. Évident, bien qu'extinction et réchauffement anthropique soient l'un et l'autre causés par l'industrie humaine
3) Le réchauffement global a 0,0005 % de chance de ne pas être dû à l’activité humaine. Je ne sais pas d’où il sort ce chiffre.
4) Le problème démographique qui repose désormais sur la croissance africaine - les autres populations diminuant - n’est pas important [voir note plus bas]. C’est un point de vue. Mais ce sera rapidement un problème géopolitique majeur si certains veulent entasser des réfugiés climatiques par centaines de millions dans les pays européens (Cf. rapport Eurasylum). Ce sera la guerre civile et la guerre extérieure contre les envahisseurs.
5) Supprimer entièrement la viande dans notre alimentation ? Il peut rêver. Se réserver l'alimentation carnée a toujours été la politique des dominants. Si Barrau veut manger des insectes, qu'il ne s'en prive pas.
6) Supprimer le tourisme international ? Bonne idée, mais ça ne se fera pas. Trop d'intérêts privés en jeux.
Barrau reconnaît qu’une bonne partie des problèmes sont liés au capitalisme mais l’anticapitalisme est une lutte politique et ce ne sont pas les écologistes qui la mèneront. Il ne se passera rien jusqu’à l’effondrement (attendu) du système financier mondial. Ensuite, les cartes seront rebattues. Si les peuples sont gagnant (après beaucoup de dégâts collatéraux), on peut espérer quelque chose de positif, si l’oligarchie survit, c’est à dire si le noyau du problème résiste, celui-ci ne sera pas résolu. Ce sera un monde dystopique qui se mettra en place pour une longue période.
Une bonne gouvernance serait celle qui ramènerait nos modes de vie à un niveau frugal décent et consensuel. La solution d'une
Statistiques transport aérien. Multiples sources sur Internet. 4,3 milliards de passagers en 2018. Ça fait 11,8 millions par jour. Une autre statistique donne 36,8 millions de vols pour 2017 : 100321/jour, 4200/h, 1,16/s. Quelle folie ! Vous avez dit urgence climatique ? Il faut limiter au maximum le transport aérien !
Rappel : Eurasylum. European Commission, Directorate-General Home Affairs. Final report July2010 STUDY ON THE FEASIBILITY OF ESTABLISHING A MECHANISM FOR THE RELOCATION OF BENEFICIARIES OF INTERNATIONAL PROTECTION JLX/2009/ERFX/PR/1005 pdf 144 pages.
La mort programmée de l'assurance vie. Un projet pour faire rentrer les contrats d'AV dans les successions (sénat) : http://www.senat.fr/rap/l05-343-1/l05-343-1121.html
Bien pensance. L’auteure féministe Verena Brunschweiger a appelé les Allemands à cesser d’avoir des bébés pour sauver la planète, malgré le fait que le taux de fécondité indigène du pays n’est déjà qu’à 1,4 enfant par femme ... l’Afrique subsaharienne produira encore plus de naissances pour le reste du siècle, donc si Brunschweiger tenait vraiment à réduire la population mondiale pour sauver la planète, elle dirait aux Africains d’arrêter de se reproduire, ce qui serait bien sûr traité de racisme. Et après tout, pour les progressistes, il vaut mieux être mort que raciste ! (PJW).
"La solution d'une dictature gouvernance mondiale asservissant une humanité misérable est bien sûr inacceptable."
RépondreSupprimerEt pourtant, comment croire en autre chose?
[il y a bien sûr la possiblité d'une guerre nucléaire ou d'un virus qui réduirait drastiquement le nombre d'individus]