jeudi 18 octobre 2018

GIEC : vérité ou enfumage ?


 Vidéo de présentation du rapport 2014. VOST. 11min.48s.
La doxa actuelle nous impose trois croyances : a) l’atmosphère terrestre se réchauffe plutôt en moyenne b) ce réchauffement est causé par l’effet de serre dû à l’augmentation du taux de CO2 dans l’air c) l’augmentation du taux de CO2 est causé par l’homme. Donc c’est l’activité humaine qui cause le réchauffement de notre planète. Cette doxa est scientifiquement défendue par le GIEC (IPCC en anglais : Intergovernmental Panel on Climate Change). Ceci est bien connu. Mais que peut-on dire du travail du GIEC ?

Une récente synthèse des travaux du GIEC a fait l’objet d’un gros rapport en 2013 (voir plus bas). Il a ensuite donné lieu à un résumé à l’intention des décideurs en 2016, puis un autre en 2018. Des centaines de rédacteurs et des milliers d’auteurs sont cités. C’est très impressionnant ! Pour autant, si la doxa satisfait des intérêts puissants masqués derrière l’intérêt général, ce travail monumental peut être parfaitement biaisé. L’analyse de ce dernier est manifestement hors de porté d’un individu, et même d’un collectif insuffisamment doté. Si les moyens financiers sont donnés par de puissants acteurs aux scientifiques, ceux-ci travailleront dans le sens des intérêts de ces puissants acteurs. Cette problématique est incontournable !
De fait, toutes les théories alternatives du réchauffement anthropique et leurs auteurs ont été marginalisés voir ridiculisés. Pourtant, la qualité de la base de données source HadCRUT4 a été récemment mise en cause par des scientifiques. Autre conséquence des analyses du GIEC : le nucléaire doit être prioritairement favorisé. (Google : GIEC nucléaire). Évidemment, pour le lobby nucléaire, c’est tout bénef.

Précisions portant sur le rapport du GIEC de 2013.

Titre : ‘Global warming of 1,5°C. Summary for Policy Makers / Changements climatiques 2013. Résumé à l’intention des décideurs’. Approuvé le 6 octobre 2016.
URL : http://www.ipcc.ch/pdf/assessment-report/ar5/wg1/WG1AR5_SPM_brochure_fr.pdf  (pdf de 34 pages en français).
Mise à jour du 6 octobre 2018 à l'URL : http://report.ipcc.ch/sr15/pdf/sr15_spm_final.pdf (pdf 34 pages, mais c'est en anglais).

Le rapport 2013 complet est disponible ici, en pdf, chapitre par chapitre (pas de pdf global ici, ce serait trop lourd) URL http://www.ipcc.ch/report/ar5/wg1/index_fr.shtml C’est un énorme document de 1535 pages, des centaines de graphiques, des milliers de références. Il y en a un pour 2014.
Structure : 14 chapitres, 6 annexes plus deux FAQ, un index, un errata. Chaque chapitre comporte 5 fichiers de données : Chapitre (le texte seul), collaborateurs (la liste renseignée des auteurs ayant participé à sa rédaction), citations (les références bibliographiques des travaux cités archivées dans un fichier zip aux formats BibTex et Endnotes), graphiques (les figures seules),  matériel supplémentaire (court pdf donnant des détails sur la méthodologie). Le numérotage inscrit en pied de page est cumulatif et global.

Exemple : Prenons le Chapitre 13, Élévation du niveau de la mer/ Sea Level Change. 32,9Mo. 80 pages. Sous chapitres numérotés 13.1 à 13.8. L’expression ‘It is very likely that’ (il est très probable que) est utilisée au début de chaque paragraphe. On est prudent. 31 figures pour ce chapitre 13. Prenons le sous-chapitre 13.5 Projections of Global Mean Sea Level Rise (GMSL) (p. 1179). L’acronyme RCP (pour Representative Concentration Pathway) représente les scénarii de trajectoire du forçage radiatif jusqu'à l'horizon 2300. Le rapport donne les prévisions d’élévation de niveau de la mer pour ceux-ci. Figures 13.10 et suivantes. Les travaux des chercheurs contributeurs sont cités à la volée dans le corps du texte, par exemple (Lettenmaier and Milly, 2009) dont on trouve la fiche BibTeX dans le fichier WG1AR5bibTexCh13.bib de l’archive compactée. 

@article{
   author = {Lettenmaier, D.P. and Milly, P.C.D.},
   title = {Land waters and sea level},
   journal = {Nature Geoscience},
   volume = {2},
   number = {7},
   pages = {452-454},
   ISSN = {1752-0894},
   DOI = {10.1038/ngeo567},
   url = {<Go to ISI>://000270061600004},
   year = {2009},
   type = {Journal Article}
}

Ceci permet facilement de remonter à la publication originelle : ‘Land waters and sea level by Denis P. Lettenmaier et P.C.D. Milly’ In Nature Geoscience volume 2, pages 452–454 (2009) … payante $8.99. La vérification de la qualité du travail scientifique exposé n’est pas donnée. Seul un collectif autorisé (laboratoire de recherche) peut disposer des moyens matériels et humains pour l’entreprendre. Pour tous les autres, il faut croire le GIEC sur parole dans ses conclusions. L'accès à la connaissance scientifique pointue n'est pas libre, il faut toujours le payer. La science est un business.

Additif : Un rapport plus récent (2014) est disponible sur le site du GIEC (1435 pages). Je ne l'avais pas vu lors de ma première recherche. Ça ne change rien sur le fond. On trouve également sur le site du GIEC d'autres rapports plus ciblés. Les étudier (même très superficiellement) devient un travail à plein temps.

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D’autres miscellanées sur le même sujet … 

COP21 : https://www.gouvernement.fr/action/la-cop-21 (pouvoirs publics organisateurs)… ensuite, tout le monde y a mis son grain de sel. Quand les politiques et les économistes mettent le nez dans la science pour y intervenir, on retrouve rarement celle-ci en bon état.

Accords de Paris sur le Climat (COP21). Le texte final est ici : https://unfccc.int/sites/default/files/french_paris_agreement.pdf (pdf 28 pages en français).

 "Avoir un enfant en moins" pour lutter contre le réchauffement climatique ? L'AFP s'explique après une infographie très commentée … https://twitter.com/afpfr/status/1049282260707540992 Cette infographie est tirée de cette étude parue en 2017 dans la revue Environmental Research Letters : ‘The climate mitigation gap: education and government recommendations miss the most effective individual actions’  by Seth Wynes and Kimberly A Nicholas. Published 12 July 2017 • © 2017 IOP Publishing Ltd. http://iopscience.iop.org/article/10.1088/1748-9326/aa7541/pdf Pdf, 10 pages.  Il faudrait commencer à expliquer ça aux africains, non ? … ah oui c''est vrai, les enfants africains produisent moins de CO2 que les autres. Quand on part sur ce terrain, ça dérape vite. J'y reviendrai prochainement.

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