samedi 23 mai 2020

Coup d’État planétaire (3)

Coronavirus. J’aime bien analyser les événements géopolitiques majeurs à la lumière de 3 filtres : atlantisme, libéralisme, mondialisme. L’atlantisme résume les intérêts de l’hégémonie américaine stricto-sensu, le libéralisme ceux du capitalisme financier international, le mondialisme ceux des élites (0,001%)  ‘hors sol’.

Atlantisme. Dans le cas du COVID-19, les USA n’ont qu’un rôle mineur dans l’affaire. Ils ont développé certes de façon parfaitement illégale – mais comme tout un chacun - des armes biologiques terrifiantes chez eux (fort Detrick) et dans un certain nombre de laboratoires installés sur les territoires de pays euro-asiatiques. Depuis leur création,  les USA n’ont jamais respecté aucun traité international de par leur ‘destinée manifeste’. Mais dans le cas présent, ils ont été touchés de plein fouet. Leur atout majeur reste le dollar, unité monétaire de réserve, mais plus pour très longtemps.

Le filtre libéral est plus intéressant. La finance s’est débarrassée de toute contrainte depuis le début des années soixante dix : fin de la convertibilité du dollar, obligation pour les autres États  d’emprunter et de s’endetter sur les marchés financiers, création d’ « outils financiers » transformant ces mêmes marchés en salle de casino permanentes : titrisation d’emprunts pourris, produits dérivés sur paris risqués, ‘credit default swaps’, etc. Pour terminer, usage immodéré de la planche à billets par les banques centrales (QE) et mise en place de taux d’intérêts nuls (ZIRP), puis négatifs (NIRP), innovations historiques en la matière. Si cette finance casino était découplée de l’économie réelle, on s’en ficherait ; mais ce n’est pas le cas et la bulle du grand tout côtoie les secteurs productifs qu’elle détruit. Le système ne marche plus et le choc COVID-19 apparaît bien maintenant comme l’outil idéal pour sortir de l’impasse. L’explosion finale ne sera pas la faute des banquiers, mais celle du Coronavirus. Malin !

Le filtre mondialiste me semble ici le plus pertinent pour expliquer ce que nous vivons. Les organisations internationales (ONU, OMS) sont des officines mondialistes par excellence. Leur conception et leur mise en place ont pris des dizaines d’années. Le cas de l’OMS est emblématique. Ses liens avec les multinationales pharmaceutiques et avec la BMGF sont parfaitement avérés ; ça n’a rien de secret. Les élites ne sont pas seulement riches mais avides de pouvoir sur les peuples. Ce pouvoir nécessite la prise en main des populations par dessus la tête des États nationaux et pour cela la destruction de toutes les structures résistantes : frontières, famille, religions. La structure sanitaire est le meilleur outil pour y parvenir une fois mainmise faite des médias utilisés comme porte-voix terrorisant les gens. Le pouvoir médical est mis en avant mais il doit être adoubé par le pouvoir politique avec lequel il travaille la main dans la main et ce pouvoir médical est confit d’intérêts pharmaceutique.

Les mondialistes n’ont pas eu besoin de créer le COVID-19. Ils se sont fait la main sur les épidémies précédentes (SRAS, H1N1, MERS-Cov, … ) sans succès : pas assez de morts. Ici, après quelques cafouillages, l’OMS a rusé pour de déclarer le COVID pandémie et dégager ainsi la voie aux fabricants de vaccins du Big Pharma. La Chine en a fait un exercice brutal grandeur nature contre une attaque bactériologique et en occident les lobbyistes n’ont eu qu’à pousser pour activer leurs hommes de lige au sein des divers gouvernements. On a assisté ensuite à une  surenchère entre États où le confinement strict [lockdown] de tous, mesure nouvelle absurde sans rapport avec la quarantaine traditionnelle des épidémiologues, a été imposé une fois sur deux, soit disant pour préserver le système hospitalier qui avait été démantelé par une récente politique libérale. Dans la foulée, on a choisi de casser l’économie aussi sûrement que l’occupant nazi l’a fait en 1940.  

Pour résumer, bilan des courses. Globalement, un exercice d’écrasement du peuple assigné à résidence comme un lot de malfrats. Les masques déclarés officiellement inutiles au début, obligatoires ensuite, sont apparus comme un signe parfait de soumission individuelle au nouvel ordre sanitaire mondial. Les mots ‘interdit’, ‘obligatoire’ se sont multipliés dans un tas d’arrêtés. Des prescriptions absurdes sont apparues : interdiction des espaces verts déserts, des plages pourtant bien ventilées, toute transgression pouvant être contrôlée par drone ou par hélicoptère. Manifestations de rue interdites : plus de gilets jaunes ! L’affaire est réglée. Les familles ont pris des mauvais coups ? Excellent, cela va dans le sens de la révolution arc-en-ciel qui a juré leur mort. L’Église interdite de culte public ? Parfait, c’est la continuation pour ne pas dire l’achèvement d’une politique mise en place il y a 230 ans. Les mécontents se rattraperont sur internet ? La censure des GAFA et la loi Avia sont en embuscade pour prévenir la diffusion de toute opinion dissidente. Si on veut rendre la vaccination obligatoire, il faudra bien les interdire. Alors seulement, on pourra mettre en place tranquillement les outils de tracing individuel les plus intrusifs. Même Orwell n'y a jamais pensé.

Si ce n’est pas là une dictature impitoyable, qu’est-ce que c’est ?

Côté économie, on a massacré l’École. Elle était déjà en mauvaise santé. S’en remettra-t-elle ? On a massacré le petit commerce et la petite entreprise industrielle ou agricole. C’est là une politique bien mondialiste : les petits doivent tous disparaître au profit des très gros. Le système ne veut que des entités multinationales et des consommateurs-travailleurs pauvres. Il n’y a pas de place pour le travailleur indépendant ou le petit patron.
Le régime a sorti des centaines de milliards de son chapeau. La planche a billets (de la BCE)  a donc fonctionné à plein régime. N’oubliez pas que, qui dit planche à billet dit hyperinflation au bout du compte. Tant que l’Euro ne sera qu’un Mark déguisé, les allemands traumatisé par la crise monétaire des années vingt veilleront au grain. La dette explose. Il faudra rembourser aux banquiers les intérêts de tout cet argent sorti tout chaud de la photocopieuse communautaire. Sinon leur donner nos usines, nos barrages, nos châteaux, nos vignobles, nos terres agricoles, nos œuvres d’art … L’ « investisseur » prête facilement – même à taux négatif - à l’État français sur son habileté à tondre le contribuable. L’État français a perdu la main sur sa monnaie : il n’a pas le droit d’utiliser lui-même la photocopieuse depuis 1973. En matière monétaire le COVID-19 a d’autres avantages : il permet d’affirmer que le cash est sale et qu’il faudrait l’interdire. Dans un premier temps donner tout pouvoir aux banques sur la monnaie. Dans un second, passer franchement à une monnaie mondiale unique (le DTS du FMI avec un yuan-or?). Le rêve humide des mondialistes.

L’OMS et ses métastases jettent le bouchon de plus en plus loin. Le COVID-19 va rebondir (nouvelle vague)… il sera installé définitivement dans nos sociétés et seul un vaccin renouvelable anticipant ses mutations assorti de périodes régulières de confinement permettront d’en maîtriser la nocivité. Sans blagues ?

Il serait temps que nos concitoyens réalisent que nos libertés fondamentales sont plus importantes que la mort. Sinon nous aurons à la fois l’asservissement et la mort.

NB: les mots 'planche à billets' et 'photocopieuse' sont employés ici comme des images, on l'aura compris. Pour créer un milliard d'euros, l'employé de la BCE n'a besoin que d'un clic de souris ! 

Coronavirus conspiracies : https://www.zerohedge.com/markets/coronavirus-conspiracies
 




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