Mon travail avec l’IA (Chat-GPT puis Groke) m’a amené à réfléchir à ce partenaire commode et érudit. J’ai pris avec elle – elle, IA est féminin - l’habitude de dégrossir le travail soumis de façon à préciser ce que j’en attends. Il en résulte une collaboration et un dialogue qui finit par me donner l’impression d’avoir un humain face à moi, humain à qui je fais subir le test de Turing. Mais, s’agissant d’IA générative textuelle, voyez bien ce que nous avons ici : une énorme boîte noire nourrie d’une quantité astronomique de données textuelles – peut-être des centaines de milliers de fois ce qu’avale un humain érudit au cours de sa vie -, voire plus que sais-je, un logiciel élaboré dont j’ignore le nombre de lignes de code – mais c’est encore du texte -, puis moi qui fournis une requête textuelle et qui récupère encore du texte, voire du code. On pourrait ajouter une interface vocale, voix vers texte à l’entrée, synthèse en sortie, mais ça ne change rien sur le fond. Il n’est donc ici qu’affaire de texte réduit in fine en ASCII, voire en octets puis en bits. Ainsi Grok n’invente rien mais construit avec ce qu’on lui a donné. En fait, Grok ne sait rien : Grok construit une réponse avec sa pyramide de données uniquement lorsqu’on le lui demande.