La lutte contre l'ennemi intérieur

On vérifie chaque jour un peu plus comment l'opération Covid s'accompagne de la mise en place de politiques liberticides contre les oppositions intérieures.

En France, cela se manifeste par l'élaboration de projets de lois contre le "séparatisme" - curieuse dénomination - rajoutant couches après couches à toute cette législation criminalisant la liberté de pensée et d'expression mise en place depuis la loi Pleven de 1972 jusqu'à la récente loi Avia.

Aux USA, avec Biden, on va passer de la guerre contre le terrorisme et le Patriot Act de G.W. Bush a une guerre contre le "terrorisme domestique" visant cette fois-ci les 70 millions d'électeurs de Trump. Voyez l'article de Whitehead publié par ZeroHedge : "Ennemis de l’État Profond : la guerre du gouvernement contre le terrorisme domestique est un piège", article qui s'appuie sur celui de Glenn Greenwald : "La nouvelle guerre domestique contre le terrorisme arrive". Tous ces excellents articles en anglais mériteraient d'être traduits. 

Mais il existe encore une petite chance pour que ce processus déraille ...

D'après Alexis Cossette-Trudel de Radio Québec [qui semble avoir fait tout faux dans ses pronostiques depuis le 6 novembre], Trump aurait laissé un gros bébé à la charge de l'autorité militaire (qui n'aimait pourtant guère l'ancien président). Cossette pointe un certain nombre d'anomalies dans le rituel militaire de salut au nouveau président [pour signifier : nous ne vous reconnaissons pas comme président].

Le meilleur coup programmé est cependant celui de l'ancien ministre de la justice William Barr nommant John Durham conseiller spécial sur le "russiagate". Références [AP][USA TODAY].  Durham a une réputation de compétence et d'incorruptibilité et rien ne pourra l'empêcher d'aller jusqu'au bout de son enquête. Biden ne peut pas le virer. Ensuite Trump, juste avant de partir, a astucieusement déclassifié les éléments du dossier qui pourront ainsi être rendus public. Laissons donc encore une toute petite chance à Alexis Cossette d'avoir raison. Vidéo Odysée : Au tour de Durham.  

Tous les détails importants de l'affaire sont donnés dans les deux références citées. 

Qu'on aime ou pas Trump (ce n'est pas le problème), la ligne de front se passe entre l’État profond ici comme ailleurs, et ceux qui s'opposent à lui. Les USA donnent  le la. Un vrai basculement là-bas aura nécessairement des répercussion partout. Rappelons nous aussi de la fin de l'URSS. L'exemple n'est cependant pas si évident : dans ce dernier cas, c'est une fraction de la nomenklatura qui avait elle-même programmé longtemps à l'avance la fin du système.

---

Étude présentée sur le site du CDC américain. "COVID-19 Cases and Transmission in 17 K–12 Schools — Wood County, Wisconsin, August 31–November 29, 2020. Early Release / January 26, 2021 / 70. By Amy Falk et al. URL : https://www.cdc.gov/mmwr/volumes/70/wr/mm7004e3.htm

(...)

Discussion.

Cette étude, portant sur des élèves et des membres du personnel de 17 écoles allant de la maternelle au secondaire dans cinq districts ruraux du Wisconsin sous obligation de port de masque au niveau du district et de l’État, a révélé que les élèves se conformaient à ce port. Parmi 5 530 étudiants et membres du personnel, 191 cas de COVID-19 ont été signalés. Seuls sept (3,7%) de ces cas étaient associés à une transmission à l'école, tous chez des élèves. Malgré une transmission communautaire généralisée, l'incidence du COVID-19 dans les écoles dispensant des cours en personne était de 37% inférieure à celle de la communauté environnante.

Les enfants pourraient être plus susceptibles d'être des porteurs asymptomatiques du COVID-19 que les adultes. Dans la présente étude, l'absence de transmission identifiée entre les enfants et les membres du personnel au cours de la période d'étude de 13 semaines suggère que la propagation à l'école était rare. Cette absence apparente de transmission est cohérente avec des recherches récentes, qui ont trouvé un taux d'attaque asymptomatique de seulement 0,7% au sein des ménages et un taux de transmission plus faible des enfants que des adultes. Cependant, cette étude n'a pas été en mesure d'exclure une transmission asymptomatique en milieu scolaire car aucun test de surveillance n'a été effectué.

On a signalé que l'observance du port du masque auprès des étudiants dépassait 92% tout au long de l'étude. Les enfants plus âgés seraient tout aussi conformes à ce dernier que les enfants plus jeunes. Les niveaux élevés de conformité, la petite taille des classes (maximum de 20 élèves) et les contacts limités entre les classes ont probablement contribué à atténuer la transmission du SRAS-CoV-2 à l'école et pourraient être responsables des faibles niveaux de transmission détectés dans les écoles. L'enquête sur 191 cas de COVID-19 liés à l'école chez des élèves et des membres du personnel a suggéré que la plupart des transmissions se produisaient en dehors des activités scolaires obligatoires. Cette constatation est conforme aux données récemment rapportées suggérant une transmission limitée au sein des écoles.

(...)

Bon, grosso modo, les enfants et les jeunes sont peu touchés et transmettent peu la Covid. Mais il y a longtemps qu'on sait ça...