mercredi 24 août 2022

Note de lecture : le débat interdit

 


Les covido-sceptiques qui ont passé beaucoup de temps sur la question sont  exigeants. Ce livre les satisfera cependant pour sa contribution sur un certain nombre de points. D'abord le mauvais usage de la science est bien mis en lumière. De mauvais scientifiques de l'Institut Pasteur sont partis de l'idée qu'il était possible de modéliser les interactions hommes-virus par de la statistique basique - même si leurs modèles sont compliqués - comme si l'on avait à faire à de simples molécules dans des théories gazeuses. Cette déshumanisation théorique s'est ensuite traduite dans le langage courant selon un modèle qui avait déjà été présenté dans l'essai brillant de Victor Klemperer sur la langue du IIIème Reich. On n'en est pas resté là, de ce langage détourné, on est passé à l'imposition autoritaire d'une politique délirante, délétère pour ne pas dire létale. Ce mécanisme a été passé au peigne fin par les auteurs. On saute du covidisme au nazisme sans se laisser influencer par d'hypocrites dénonciations d'atteintes d'un point de Goldwin. D'autres points restent dans l'ombre : comment expliquer l'aspect mondial de l'opération ? par la coordination OMS, WEF et par  le rôle des fameux cabinets de conseils ? D'autres opérations douteuses de grande envergure sont en cours au même moment :  celles sur le climat et sur la confiscation de la monnaie. Manifestement, il y a plus de monde dans les coulisses qu'on veut bien le dire. Le covid est une arme parmi d'autres dirigée contre les peuples. Il faudrait pousser l'analyse plus loin que cet essai, mais c'est un bon point de départ.

Ariane Blilheran et Vincent Payan. Le débat interdit. Langage, covid et totalitarisme.

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