lundi 14 septembre 2020

Covid-19 : The Great Reset

Note de lecture

Klaus Schwab est le fondateur et le président du Forum Economique Mondial (WEF/ World Economic Forum), le fameux groupe de Davos. Cet ouvrage est donc la meilleure source permettant de connaître l’essence même d’une certaine pensée oligarchique mondialiste. Ne doutons pas que l’auteur possède un CV long comme le bras.

L’ouvrage est bien écrit. C’est une bonne synthèse du reset (terme informatique signifiant remise à zéro ou réinitialisation)  de l’ensemble de la société par la crise sanitaire, tant au niveau global que local et individuel ou sociétal  (macro reset, micro reset, individual reset), mais il y a quelques taches aveugles, que l’auteur ne les ait vraiment pas vues ou bien qu’il les ait vues mais qu’elles lui aient paru idéologiquement secondaires. Schwab est certainement très représentatif de l’hyperclasse. Il est impossible de savoir s’il existe une couche au-dessus.

Au niveau macro-économique, l’auteur est clairement mondialiste. C’est bien la bonne traduction du mot anglais ‘global’. Les problèmes sont mondiaux et doivent être pris en compte au niveau mondial et non à celui des nations. Toute approche nationaliste est mauvaise. La crise du Covid est mondiale, le grand reset qu’elle provoque est mondial. Le livre a été publié en juin 2020, écrit rapidement un peu avant quand la crise était à son apogée. Bien qu’il reconnaisse que l’épidémie n’est pas la pire que l’occident ait connue depuis la guerre, que le virus ne soit pas très mortel, et en tous cas sans commune mesure avec les pestes, choléras des siècles passés ainsi que la grippe espagnole de 1918-19, il pense néanmoins qu’on ne reviendra jamais à la situation d’avant, vaccin ou pas : le basculement sociétal durera des années et même des générations ! Schwab passe en revue les conséquences de la Covid. Des secteurs entiers de l’économie sont sinistrés : aviation, tourisme, automobile, assurances, banques, les PME … peut-être définitivement, mais c’est une opportunité. Elle permettra de déployer des technologies merveilleuses (comme l’IoT c’est à dire la 5G), même si bien sûr, il y a des risques dystopiques – les illustrations de la série Black Mirror sont citées – mais pour l’auteur qui est un grand optimiste, cela vaut quand même le coup. Il souligne honnêtement les effets de la crise en matière de santé mentale sur une grosse partie de la population mais n’outrepasse guère cette constatation.

Et pour ces gens de Davos dont la lutte contre le réchauffement climatique est une grande cause, cette crise est la bonne occasion de passer à l’économie verte. Je n’ai cependant jamais compris le discours de ces gens faisant l’économie d’une réflexion approfondie sur le bilan énergétique productif : le monde moderne a besoin tous les ans d’un certain nombre de térawattheures pour fonctionner, et ceci ne peut être donné que par le carbone (charbon, pétrole, gaz) ou le nucléaire ; l’hydraulique, l’éolien ou le solaire c’est peanuts par rapport au tout et ça le restera longtemps. L’amélioration des rendements ne compensera pas l’augmentation de la demande mondiale.  Choisissez ! Si on taille là dedans, une partie de la population va s’appauvrir.

Schwab qui refuse le nationalisme comme la peste se désole que la crise ait porté un mauvais coup au mondialisme en ruinant partiellement les échanges internationaux et en activant des mouvements populistes. Ce dont il ne parle pas du tout, c’est la lutte idéologique lente mais certaine qui détruit peu à peu l’identité nationale, politique, sociologique, culturelle, historique et religieuse des nations occidentales (et notamment européennes) depuis 1789 (Cf. Hillard), mouvement irréversible qui s’est fortement accéléré depuis quelques dizaines d’années avec la révolution arc-en-ciel et l’immigration. Ce mouvement mondialiste de fond est plus important que le coup qu'il vient de recevoir. Schwab regrette également la perte de pouvoir de l'OMC au long de cette crise. En pratique, on a découvert des partenaires locaux très actifs de cette officine au sommet des États nationaux ! A quelques exceptions près (Suède, Biélorussie) tout l'occident a appliqué les directives de l'OMS !

Sur les problèmes économiques et financiers, l’auteur semble confiant que le reset va contraindre la classe financière à une pratique respectueuse du bien commun. La période suivant 2008 permet d’en douter. Comme dit le dicton : le chien retourne toujours à son vomis.

Très bon livre. Anglais facile à lire.

Rédigé pour Amazon

Ajout Ref.: un article (du 16/9) de mondialisation.ca sur l'ouvrage : https://www.mondialisation.ca/covid-19-la-grande-remise-a-zero-revisitee-des-menaces-effrayantes-des-recompenses-pour-lobeissance/5649244

Vidéo : https://cdn.lbryplayer.xyz/api/v3/streams/free/Greatresetdavos1/31563c3ea132c36198b75feb7b5f98155b379299/293e6b 

Ajout [04/10] https://youtu.be/6r_HUi5ru9w

Ajout [5/11]  version française de l'ouvrage ici

Mise à jour 18/01/21 : Eric Verhaeghe au défi de la vérité : Great Reset, un complot ? https://youtu.be/s559xMR2mpU  (Vidéo France Soir)


Totalitarisme sanitaire : la cas niçois ... http://echelledejacob.blogspot.com/2020/09/nice-des-hauts-parleurs-diffusent-toute.htm

Totalitarisme sanitaire :  Laurent Alexandre sur le vaccin obligatoire : https://youtu.be/K1VUzihLefw 

Pédocriminalité : "Viols d'enfants la fin du silence". Elise Lucet. 1999. https://archive.org/details/hdviolsdenfantslafindusilencepareliselucet  (Vidéo, 1h36m, Archive).


Comment l'Australie est devenue une dictature sanitaire fasciste particulièrement brutale : https://www.zerohedge.com/political/tyranny-down-under-blue-shirts-brown

Socialisme, fascisme, machinisme, progrès. Extrait du "Quai de Wigan" de George Orwell. https://www.partage-le.com/2016/08/07/lincoherence-du-socialisme-le-mythe-du-progres-le-culte-de-la-machine-par-georges-orwell/